J'ai bien regretté que le lycée n'aie pas conservé un exemplaire des tours "LIVET" qui étaient fabriqués dans l'établissement dans les années 60.
Les bancs étaient coulés à la fonderie, puis ils passaient 1 ou 2 années sous les intempéries pour stabilisation avant usinage. Toutes les pièces mécanique étaient usinées puis assemblées par les élèves.
Maurice BORJON nous a confirmé qu'il n'y avait plus de machines-outils classiques, seulement des machines numériques pilotées par automate et reliées à une CAO.
Mais .... pendant la visite, j'ai vu une fraiseuse DUFOUR, qui se cachait derrière un carénage certainement tout à fait règlementaire !
Elle était du même modèle, carénage en plus, que celle sur laquelle j'ai passé (il y a quelques années .... !) un examen d'atelier.
Était-ce pour le bac ou pour le concours d'entrée aux Arts & Métiers, je ne m'en souviens pas.
Le souvenir qui m'est revenu comme un flash hier est que sur une machine "identique", j'ai raté la cote la plus importante de l'une des 3 pièces que nous avions à réaliser et à assembler.
Malgré cette cote ratée, j'ai eu une très bonne note grâce au rapport que j'ai joint à ma pièce :
En cherchant à comprendre mon erreur j'avais découvert que les deux inscriptions sur un volant comme celui de la photo ci-dessous n'étaient pas cohérentes.
Je ne pouvais bien évidemment pas étayer mon rapport avec une photo, mais j'avais donné le numéro de série de la machine.
Le 10 juin 2014,
Bernard FURIC, Livet Ex-64